Les bacs qui sont ramassés par les camions sont munis d’un transpondeur : une puce qui enregistre des informations chaque fois que ceux-ci sont vidés. Ce système, mis en place en 2016 permet de payer selon la quantité totale générée sur une base annuelle. De cette manière, les coûts varient selon le nombre fois où le bac est ramassé. En plus de conscientiser les citoyens à la réduction des déchets, ceux-ci sont encouragés à mieux faire le tri de ce qu’ils désirent disposer et d’en reconnaitre leur impact.

Le concept de tarification intelligente, vu dans d’autres contextes est appliqué ici avec des résultats remarquables. La ville de Beaconsfield affirme avoir réduit de 49% les déchets de sa collecte. Le citoyen moyen a réussi à réduire ses déchets de 370 kg en 2013, à 183 kg en 2018 annuellement, contribuant ainsi à la diminution de GES produits par l’enfouissement de ceux-ci.

Ces poubelles intelligentes permettent à tout le monde d’économiser : le citoyen qui réduit ses déchets, mais aussi la ville qui en collecte moins et qui diminue ainsi son empreinte carbone (moins de camions, moins d’essence, etc.). Avec ces surplus budgétaires, la ville peut investir dans le but d’optimiser les autres types de collectes.

Enfin, ce système incite à l’entraide entre les citoyens. En période estivale, certains voisins partagent leur bac puisque la tarification est en fonction du nombre de collectes et non du poids : sortir son bac moins souvent est donc payant!

Est-ce que ce même principe pourrait être appliqué au bac de récupération? La question se pose, mais des analyses plus approfondies seront nécessaires afin de déterminer si cette approche générerait des bénéfices similaires pour la collecte sélective.

Curieux d’en savoir plus sur les travaux entourant la modernisation du système de collecte sélective? Visitez cette page!